Mandrin à stylo façon "boubou".

Mandrin pour stylo
A l'heure actuelle, il est facile de réaliser des stylos, on trouve pratiquement tout dans les magasins spécialisés, il faut être un peu curieux et surtout passionné.
Il y a vingt cinq ans, c'était la découverte du stylo, voir les articles dans
" le bouvet ". On trouvait des mécanismes en Angleterre... Les mandrins, les bagues de calibrage étaient à inventer, mon ami Google n'était pas né.
Le montage décrit dans la revue pour réaliser un stylo était long, compliqué, fastidieu, en un mot "shadock"... Je ne me moque pas des gens de bonnes volontés qui nous faisaient découvrir un plus dans le tournage sur bois, ils essuyaient les plâtres.....
J'ai donc fabriqué mon premier mandrin (1). Il était simple, rustique mais ça marchait. Mandrin de perceuse dans la broche du tour et contre pointe en pression, dans un tube coulissant pour bloquer l'ensemble, une idée à retenir.

Par la suite, j'ai amélioré le système (2) mais toujours montage mixte, un côté dans le mandrin et de l'autre la contre pointe.
Le mandrin monté sur la broche d'un tour à bois ne répond pas aux mêmes tolérences que sur les machines outils, tour à métaux par exemple. La concentricité est moins précise.
Pour remédier à ce problème, j'ai réalisé un cône morse avec toujours la tige coulissante bloquée par une vis pointeau (3).

Ce mandrin (3) ressemble à peu de choses à ce que l'on peut trouver actuellement dans le commerce spécialisé, en pouce. Le seul bémol, lorsque que je voulais ajuster la longueur de la tige, la vis de blocage laissait une empreinte qui nuisait au bon glissement des bagues calibrées. Aprés réflexion j'ai pensé utiliser le mandrin à pince que j'utilisais sur la fraiseuse...

Une remarque, les mandrins et les bagues (4) pour réaliser les différents stylos sont en métrique.
Je réalise l'ensemble avec des tolérances proche de la mécanique de précision ...
Et là, je vous présente le mandrin à stylo façon "boubou"
Certe il doit avoir des défauts, mais il a des qualités : bonne concentricité, plus lourd que le cône morse donc moins de vibrations, facilité de réglages, plus de bagues entretoises pour ajuster la longueur du stylo.